La taxe sur le sucre survit dans une stratégie d'obésité «édulcorée»
Les militants disent que les mesures gouvernementales sont 'faibles', mais l'industrie dit qu'elles sont 'trop dures'
Jeff J Mitchell/Getty Images
Une taxe sur les boissons gazeuses sucrées qui était l'annonce principale du budget de mars a survécu dans ce que le Temps Financier décrit comme une stratégie anti-obésité « édulcorée ».
Des articles de presse sur les mesures politiques tant attendues pour lutter contre l'épidémie d'obésité au Royaume-Uni qui doivent être lancées jeudi indiquent qu'il y a de la colère parmi les militants qui ont qualifié les propositions de 'faibles'.
Mais l'inclusion de la taxe sur le sucre a agacé les entreprises du secteur, qui L'indépendant dit le voir comme « trop dur » et « punitif ».
La redevance s'appliquera aux boissons contenant plus de 5 g de sucre pour 100 ml, à l'exclusion des jus de fruits et des milkshakes. La taxe pourrait ajouter 24 pence par litre aux produits les plus riches en sucre. Les 285 millions de livres sterling collectés seront réinvestis dans la promotion de l'exercice dans les écoles.
Cela reflète un changement de stratégie, dit le FT, 'vers un exercice quotidien plutôt que des restrictions sur l'industrie'.
Parmi les mesures que les militants espéraient mais qui ont été complètement abandonnées figurent des restrictions strictes sur la publicité.
Les restrictions auraient empêché la promotion des aliments gras et des boissons lors d'émissions de télévision populaires telles que The X Factor, ou par l'utilisation de personnages de dessins animés tels que ceux des principales marques de céréales pour petit-déjeuner.
Theresa May aurait rejeté ce qu'elle considère comme des symptômes d'un 'état de nounou', selon The Independent.
Les fabricants auront pour objectif de réduire de 20 % la teneur en sucre des aliments populaires auprès des enfants, tels que les céréales, les yaourts, les biscuits, les gâteaux, les confiseries et les glaces, de 20 % au cours des cinq prochaines années.
Ceci est volontaire, mais l'échec pourrait conduire à une action du gouvernement sur toute la ligne. Les entreprises de boissons non alcoolisées soulignent qu'elles ont déjà réduit la teneur en sucre de 16 % au cours des quatre dernières années.
Après le Brexit, le gouvernement a déclaré qu'il pourrait également établir de nouvelles normes de divulgation qui pourraient obliger les fabricants à indiquer le nombre de cuillères de sucre sur les étiquettes des produits.
dit Kath Dalmeny de la Children's Food Campaign. « L'objectif de 20 % est une mesure volontaire, donc pas très différente des accords de responsabilité précédents, qui ont été inefficaces. « Encouragement » est une réponse faible ; qu'en est-il de « exiger » ? »
Gavin Partington, directeur général de la British Soft Drinks Association, a déclaré: 'Le gouvernement dit qu'il veut soutenir les entreprises, mais nous sommes maintenant confrontés à une situation où une taxe sur une catégorie de produits va entraîner des pertes d'emplois et avoir un impact sur les gens dépenses.
'Cela ne semble pas la bonne façon de procéder après le Brexit.'
Taxe sur le sucre : les géants des boissons gazeuses poursuivent le gouvernement
21 mars
Certains des plus grands producteurs de boissons gazeuses au monde sont sur le point de poursuivre le gouvernement au sujet de la taxe sur le sucre de George Osborne, annoncée dans le budget de la semaine dernière en grande pompe par les militants.
Dans un autre coup porté au chancelier, qui a été contraint d'annuler les coupes prestations d'invalidité après des querelles amères au sein des échelons supérieurs du gouvernement, les patrons de l'industrie des boissons gazeuses cherchent maintenant à saboter sa taxe sur le sucre en la contestant devant les tribunaux.
La taxe, qui ajoutera 24 pence le litre aux produits à plus forte teneur en sucre, a mis Osborne sur une « trajectoire de collision avec certaines des entreprises les plus puissantes du monde », selon le Sunday Times .
«Il est juste de dire que nous envisageons plus que simplement une action en justice. Cela a été précipité sans avertissement », a déclaré une source principale de l'industrie.
À la suite de défis similaires et réussis en Finlande et au Danemark, les fabricants de boissons sans alcool devraient prétendre que la taxe est discriminatoire car elle ne touchera pas d'autres boissons à forte teneur en sucre, telles que les jus de fruits et les laits frappés.
En décembre, la Cour européenne de justice a bloqué les plans de l'Écosse visant à imposer un prix minimum pour l'alcool. La décision pourrait être un présage inquiétant pour le gouvernement sur la façon dont les taxes punitives ciblées sur certains groupes sont perçues.
Il y a de fortes chances que 'la mesure ne voie jamais le jour', estime le Sunday Times. Des discussions entre le gouvernement et des représentants de Coca Cola, AG Barr et Britvic sont déjà en cours en vue d'éviter une bataille juridique coûteuse.
Osborne dit que la taxe sur le sucre cible les entreprises de boissons gazeuses, car c'est de ces produits que les enfants tirent la plus grande part de leur consommation de sucre. L'obésité infantile est en augmentation et actuellement un enfant sur dix est obèse lorsqu'il entre à l'école primaire, contre deux sur dix lorsqu'il en sort.
Des militants tels que le chef de la télévision Jamie Oliver réclament depuis un certain temps l'introduction d'une taxe sur le sucre. La taxe est soutenue par la British Medical Association et Public Health England.
Budget 2016 : La nouvelle taxe sur le sucre résoudra-t-elle l'épidémie d'obésité au Royaume-Uni ?
16 mars
Dans une mesure phare liée à un thème budgétaire central de la protection des générations futures, George Osborne a fait volte-face pour les conservateurs et a introduit une taxe sur les boissons sucrées.
Les détails suivront lors d'une consultation publique, mais le Le télégraphe du jour note que la chancelière a présenté des propositions initiales pour un prélèvement à deux niveaux sur tous les producteurs et importateurs de boissons contenant plus de cinq grammes de sucre pour 100 millilitres, soit huit grammes au taux le plus élevé. Il sera introduit dans deux ans et les purs jus de fruits et les petits producteurs seront exclus.
L'Office for Budget Responsibility estime que la taxe augmentera 520 millions de livres sterling au cours de sa première année, ce qui, selon Osborne, serait utilisé pour une série d'initiatives visant la santé et l'éducation des enfants. Il financera le doublement de la prime à l'éducation physique et au sport à l'école primaire et fournira un financement annuel de 285 millions de livres sterling aux écoles pour financer des activités extrascolaires facultatives en dehors des heures de travail.
Osborne a cité des chiffres selon lesquels un enfant sur dix en Angleterre est obèse lorsqu'ils commencent l'école primaire, passant à deux sur dix au moment où ils quittent, et que cela se traduit par des taux plus élevés chez les adultes. On estime que les maladies liées à l'obésité coûtent au NHS 5 milliards de livres sterling par an, tandis que l'économie perd jusqu'à 28 milliards de livres sterling.
Les militants de la santé et les organisations caritatives ont salué une décision qui avait été fortement combattue par le Premier ministre David Cameron, mais qui a fait son chemin dans la politique.
'On l'a fait les gars !! on l'a fait !!!' a tweeté le célèbre chef Jamie Oliver, qui milite depuis longtemps pour une telle taxe.
Chris Askew, directeur général de Diabetes UK, a déclaré : ' C'est une nouvelle très prometteuse que le gouvernement ait annoncé une taxe sur l'industrie des boissons non alcoolisées. Nous avons fait campagne pour cette mesure car nous consommons tous trop de sucre.
Le directeur général du NHS England, Simon Stevens, a également salué cette décision. 'Cette action audacieuse et bienvenue enverra un signal puissant et incitera les entreprises de boissons non alcoolisées à agir sur les conséquences sanitaires de leurs produits', a-t-il déclaré.
Même le leader travailliste Jeremy Corbyn a pris une pause dans sa critique du budget pour faire l'éloge de la nouvelle taxe.
Mais tout le monde n'est pas content. Écrire dans Le spectateur , Eleni Courea s'est moquée de ce qu'elle décrit comme une « idée démente » s'ajoutant à un « manège » de taxes à la consommation régressives qui prennent une plus grande part des revenus des personnes les plus pauvres que celles ayant des niveaux de revenu disponible plus élevés.
« Si le mode de vie des pauvres est malsain, c'est parce que les longues heures et les bas salaires offrent peu de choix… Les parents à faible revenu n'ont ni le temps ni l'argent pour investir dans des ingrédients frais et cuisiner des repas sains. Ils ne devraient pas être punis pour cela », a-t-elle déclaré.
