Les taux d'intérêt « pourraient augmenter en mai » malgré le Brexit
La plupart des économistes interrogés par Reuters s'attendent toujours à une hausse des taux d'été mais ne voient pas de suivi avant un an
Niklas Halle'n/AFP/Getty Images
Une majorité d'économistes s'attend toujours à ce que les taux d'intérêt britanniques augmentent en mai, même si le Brexit rend l'avenir difficile à prévoir.
Le mois dernier, le comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d'Angleterre a voté à l'unanimité pour laisser les taux à 0,5%, mais le ton de sa discussion suggère que le coût de l'emprunt ne restera pas aussi bas plus longtemps, dit Le gardien .
La Banque a l'intention de ramener le taux d'inflation de 3% du Royaume-Uni en dessous de son objectif de 2%, et devrait augmenter le taux de base à 0,75% d'ici l'été.
Après la réunion du mois dernier, Gertjan Vlieghe, membre du MPC, a déclaré qu'une hausse des salaires et une augmentation de la dette des ménages signifiaient que l'économie était prête pour des taux d'intérêt un peu plus élevés.
La Banque dit en février il aurait besoin d'augmenter les taux pour lutter contre une inflation obstinément élevée un peu plus tôt et dans une mesure un peu plus importante qu'il ne l'avait prévu vers la fin de l'année dernière et son gouverneur, Mark Carney, a laissé entendre qu'il y aurait au moins deux nouvelles hausses de taux au cours de la prochaine trois ans.
Une majorité d'experts interrogés par Reuters pense toujours qu'une hausse des taux d'été est probable après les signaux bellicistes des décideurs de la Banque d'Angleterre, mais la plupart ne voient pas de mouvement de suivi avant une autre année, selon l'agence de presse.
Une partie de l'hésitation, selon Reuters, provient du fait que l'économie britannique est passée de leader à la traîne de tous ses pairs industrialisés, et fait face à son changement le plus profond depuis la Seconde Guerre mondiale : quitter l'Union européenne.
Toutes les personnes interrogées, sauf une, pensaient que le Royaume-Uni conclurait une sorte d'accord de transition avec l'UE pour atténuer le choc du Brexit.
Mais alors que le consensus est que Londres et Bruxelles finiront par conclure un accord de libre-échange, le deuxième résultat le plus probable selon les experts est un scénario sans accord, ce qui signifie que la Grande-Bretagne commercerait avec l'UE en punissant les règles de l'Organisation mondiale du commerce.